Comment faire L’entretien du jardin au début de l’automne ?
Ça y est c’est l’automne ! Nous venons de ramasser les dernière pêches de vignes. Céline les a mis en conservation dans des bocaux, pour pouvoir les déguster le reste de l’année.
Aujourd’hui il pleut, nous en profitons pour écrire un article sur l’entretien du jardin au début de l’automne.
Que faire des fleurs fanées ?
Ce que nous remarquons en premier c’est que pour beaucoup de plantes la floraison est terminée. Des fleurs sèches, des brindilles, sont éparses dans les massifs et ne sont pas du plus bel effet. Mais attention ! Vous pensez peut être qu’il faut tout couper, mais bien au contraire.
Nous allons vous donner plusieurs conseils pour profiter ou faire profiter les oiseaux de certaines fleurs séchées.
Crocosmias
Nous commençons par le Crocosmia, qui a actuellement de longues tiges avec des capsules vertes tout du long et ne semblent pas avoir d’intérêts. Pourtant il serait une erreur de les couper car, les capsule vont se teinter d’une couleur orange et rester ainsi une bonne période. Donc premier conseil ne couper pas vos Crocosmias maintenant et wait and see (attendez et regardez).
Echinacées
La floraison des Echinacées se termine aussi. Elles prennent une couleur noires très austère. Pourtant le coté graphique de leur fleurs est intact. De plus à la fin de l’hiver, leur graines sont un bien inestimable pour beaucoup d’oiseau qui n’ont plus grand-chose à manger. Il faut aussi penser que toutes les plantent se protègent les unes les autres, aussi bien l’été en préservant la fraîcheur et l’humidité que l’hiver en se protégeant des vents gélif.
Grandes vivaces et graminées
Pour rebondir sur les vents gélifs, nous conseillons vivement de laisser les tiges séchées des grandes vivaces en place tout l’hiver ainsi que les graminées et de ne les retirer qu’au printemps. Vous allez ainsi profiter d’un paillage gratuit et déjà en place. Bien sur certaines variétés gélives demanderons malgré tout un paillage spécifique pour passer l’hiver. Toutefois une grande partie des vivaces et arbustes se contentent de cela.
Lavandes
Les lavandes et beaucoup de leurs cousines ont aussi terminé leur floraison. Si vous ne récupérez pas les fleurs, faites en du paillage sur place. Malgré tout ne paillez pas les plantes méditerranéennes qui ne supportent pas l’humidité stagnante. Nous insistons sur le fait de pailler sur place car vous allez ainsi vous débarrasser de végétaux facilement et rapidement et faire profiter le sol de leur future décomposition. Des détracteurs diront sans doute que l’aspect des branches coupées ou broyées n’est pas esthétique. De prime abord nous l’avouons c’est un fait, mais la décomposition est si rapide. Elle va se faire en automne et en hiver période de repos du jardin. Vous n’allez donc pas subir ce désagrément visuel bien longtemps. Une fois décomposées, les branches, feuilles et brindilles se fondent dans le décor (un conseil plus vous tailler hacher fin, plus cela est esthétique).
Sauges
Nous avons plusieurs types de sauges arbustives (grahamii et officinalis). Elles fleurissent toujours, cependant elles ont tendance à étouffer leur congénères, une taille de maintien est possible (avant la taille annuelle en février/ mars), encore une fois laissez tout sur place (nous réduisons les branches avec notre sécateur).
Floraisons automnales
Pour finir, nous voudrions parler des floraisons et couleurs automnales dont nous profitons actuellement. La plus spectaculaire vient des grandes asters, ensuite les anémones du japon, les gauras les sauges grahamii, les penstemons, les fushias. Les érables japonais ne sont pas en reste avec leur chaudes couleurs automnales qui pimentent les massifs .
Lorsque ces floraisons seront terminées, une autre série d’entretien sera nécessaire et nous pourrons encore profiter des formes et feuillages des arbres et arbustes structurant le jardin.
Floraisons de début d’automne au Jardin des Lanternes
Les travaux avant l’hiver
Avant le début de l’hiver, il va y avoir une série de travaux à prévoir dans le jardin, planter les nouveaux sujets, déplacer certain sujet devenu trop grand ou invasif, en profiter aussi pour diviser et multiplier les plantes qui se prêtent à cet exercice.
Planter les nouveaux sujets
Trois questions à se poser avant de planter un nouveau sujet :
1. Le sol (en général terre de bruyère ou pas) et l’exposition (ombre/ensoleillé) sont-ils adaptés ?
2. La surface disponible est-elle suffisante ? (taille de la plante adulte à prendre en compte)
3. La position dans le massif est-elle bonne ? (pas de végétaux qui viendront ensuite cacher le sujet)
Déplacer une plante à un meilleur endroit
1.Préférez le louchet à la fourche bêche pour déplacer un petit arbre, afin de bien couper les racines. Pour les vivaces une fourche bêche est idéale. Elle abîmera moins le tissu racinaire fragile de ces dernières.
2. Creuser largement autour de la plante. Dans certain cas, si vous pourrez recueillir la totalité des racines dans une motte, la reprise en sera d’autant mieux assurée.
3. Soyez généreux en creusant en largeur et en profondeur lorsque vous replantez le sujet. Retenez que les pépiniéristes lorsqu’ils rempotent une plante, doublent la contenance du futur pot.
4. Vous pouvez ajouter une fumure de fond ou pas, suivant la vivacité de la plante. De notre côté nous avons tendance à le faire pour la plantation d’un nouveau sujet mais pas pour la transplantation. Ce que nous utilisons est de la corne broyée et sang séché. C’est utilisable en agriculture biologique et cela nourrit la plante sur une longue période (attention de ne pas mettre trop de sang séché car cela peut brûler la plante comme c’est le cas pour certain engrais chimique).
Multiplier les plantes
1. La division La multiplication la plus simple est la division d’oignon ou de tubercule (crocosmia, dalhia).
2. La division de touffe (hosta, hémérocale, kniphofia). Attention, votre touffe doit être suffisamment fournie pour la diviser, car une partie va disparaitre lors de l’extraction et lors de la division. Deux moyens pour diviser les touffes : un gros couteau de cuisine ou une bêche bien affutée.
3. La multiplication par semi est facile aussi, nous laissons les choses se faire naturellement (verbena bonariensis).
4. La multiplication par bouturage est moins évidente et plus aléatoire. Nous vous vous conseillons d’essayer de bouturer des plantes reconnue pour leur multiplication par ce moyen et de le faire dans une terre qui retient bien l’humidité. Un nœud de branche doit être en général enfoui dans le sol, car c’est à cet endroit de la plante que les cellules se divisent, soit pour devenir branche soir pour devenir racine. Au Jardin des Lanternes, nous profitons de la taille automnale de certaines plantes pour utiliser les branches coupées comme bouture. Nous les mettons dénudées sur 10 cm de long en terre avec au moins trois feuilles qui servirons de tire sève et d’alimentation de la plante.
5. La multiplication par marcottage donne de très bon résultat. Il suffit de mettre en terre une branche basse et de l’enterrer. Après trois mois au moins, vous pourrez constater l’apparition d’un chignon racinaire. Il suffit alors de couper la branche en amont des racines et de planter ainsi le nouveau sujet.
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